
En 1969, on dénombre plus de 150 000 travailleurs Fiat à Turin, incluant les cadres moyens, les techniciens et le personnel de bureau, mais sans compter le nombre important d'employés de l'industrie des fournitures directes et indirectes gravitant autour de la zone automobile de Turin. La pénurie de logements, les loyers élevés et les expulsions, les discriminations vis-à-vis des immigrés du Sud font monter les colères sociales au sein des usines et déclenchent une série de grèves et protestations. La grève générale du 3 juillet, qui rassemblera devant les portes de l’usine FIAT de Mirafiori quelques milliers de grévistes, sera marquée par des affrontements et échauffourées avec les forces de l’ordre, et amorcera le début de « L’automne chaud » (Autunno Caldo) qui enflammera tout le pays.
- DR