Il y a environ un an, Bonsiepe a fait une critique de mon livre Design for the Real Word pour le magazine allemand form. Je me suis émerveillé de sa découverte des erreurs de traduction et j’ai trouvé matière à de nombreuses méditations dans sa critique de points spécifiques du texte. Je n’ai donc pas répondu à cette critique, mais la situation a changé. Ses critiques ont été réimprimées dans Casabella (n° 385) à l’occasion de la sortie de l’édition italienne [du livre], et je suis convaincu que la critique fera le tour du monde à la suite des différentes éditions du livre.
Mieux vaut répondre avant que cela ne devienne une « affaire » internationale. Il est difficile d’établir un point de départ. Je vais essayer d’examiner les différents points de manière rationnelle. Dans son compte rendu, Bonsiepe utilise continuellement des mots sémantiquement « chargés » et isole soigneusement certaines phrases entre guillemets pour confondre de plus en plus les lecteurs. Le système est simple : premièrement, écrire ce que j’aurais dit (mais ce que je n’ai pas dit) et ensuite accumuler une grande indignation dialectique sur les choses que je n’ai jamais dites. Deuxièmement, sortir des citations de leur contexte, puis les déformer (pas toujours avec succès). Troisièmement, recourir au vieux système d’insulte « montre-moi tes amis et je te montrerai qui tu es ». Bonsiepe semble croire que mon amitié avec Fuller relève plutôt de l’adoration. Il m’accuse également de respecter l’œuvre de Max Bill (et je la respecte en effet) et d’aimer Frank Lloyd Wright. D’autre part, il ne sait pas s’il doit me juger parce que je partage certaines des idées de Walter Gropius ou parce que « je ne » les partage pas.
Certaines de nos divergences semblent avoir une origine sémantique : il n’aime pas que j’utilise le mot « ordre » et déclare qu’en utilisant ce mot en relation avec le design, j’ai « détruit à jamais mes chances d’aborder le concept anthropologique révolutionnaire de besoin ». Cependant, en lisant mon livre, il est clair que le concept de base du livre lui-même est précisément le besoin – social, humain et environnemental. (Soit dit en passant, ma formation est plus proche de l’anthropologie et de ses domaines adjacents que de toute autre chose, à l’exception du design). Tout au long du livre, j’utilise clairement le mot « ordre » par opposition au « hasard », plutôt que « loi et ordre », comme Bonsiepe s’efforce de le réduire.
Pour en venir au fait, Bonsiepe déclare que la participation de la classe ouvrière au processus de conception « n’est pas mentionnée une seule fois ». Malheureusement pour la crédibilité de Bonsiepe, elle est mentionnée aux pages 55, 58, 59, 60, 76, 92, 93, 111, 112, 113, 118, 119, 125, 127 (et ce ne sont que les plus importantes).
Pour autant que je sache, Design for the Real World est le premier livre qui n’ait jamais suggéré la participation des travailleurs au processus de conception. J’ai une longue liste avec les membres indispensables d’un groupe de conception : un représentant du client, puis « les personnes pour lesquelles le groupe travaille doivent faire partie du groupe » (liste à la page 276).
À de nombreux endroits, trop nombreux pour être énumérés, le livre affirme que les travailleurs doivent participer directement au processus de décision concernant la forme et le fond des objets qui leur sont destinés. Ailleurs dans son compte rendu, Bonsiepe affirme que « l’architecte a été choisi pour faire la synthèse de toutes les formes de conception ». Mais je n’ai jamais proposé personne pour ce rôle de super-synthèse (un rôle qu’il a lui-même inventé). J’ai suggéré à plusieurs reprises que c’est un groupe interdisciplinaire (y compris les travailleurs) qui doit assumer ce rôle.
La vérité qui est clairement démontrée dans les pages 152-157 est ma désillusion par rapport à l’architecture d’aujourd’hui, et aussi le fait que j’ai passé onze ans de ma vie jusqu’à présent à travailler avec des résidents de pays classés par les Nations unies comme « en développement ».
Cette question m’amène à un point important. Bonsiepe affirme que j’ai décrit « trois façons différentes de faire du design pour les pays en développement » et poursuit en énumérant les trois façons qu’il a réussi à identifier. En réalité, il y en a quatre. Mes propositions sont les suivantes (pages 71-72) :
La pire, à mon avis, est de s’asseoir dans son bureau à New York ou à Stockholm et de concevoir du kitsch exotique.
La seconde, légèrement meilleure, serait que les designers passent quelque temps dans un pays sous-développé, pour développer un type de design adapté aux besoins de la population locale.
Un système légèrement meilleur serait que le designer se rende dans le pays en développement et forme des designers, et qu’ils travaillent ensemble, en restant dans le pays (ce n’est pas encore idéal, mais cela semble résumer ce que Bonsiepe a fait au Chili et ce que j’ai fait dans divers pays).
(Un point opportunément oublié [par Bonsiepe]) Le designer fait tout ce qui est mentionné au point 3 mais il prépare en outre les designers locaux à enseigner à d’autres designers, devenant ainsi une « source humaine de projets ». Le designer devrait également participer à un groupe interdisciplinaire avec des travailleurs, des agriculteurs et des designers locaux (tout ceci est dit et discuté comme un quatrième point indépendant des autres aux pages 71-72 et 63-71, 116, 124-126, 162-164, 171-178, etc.)
Malheureusement, l’énumération de trois points au lieu de quatre devient le point de départ de critiques ultérieures. Il est difficile de discuter de ses interprétations fantaisistes plutôt que des choses réellement écrites dans le livre. (Malheureusement, il ne comprend même pas que de nombreux projets de mon livre qui concernent le tiers-monde ont été réalisés soit dans des pays importants du tiers-monde, soit pour le compte de pays en développement, soit par des étudiants en design du tiers-monde).
Le design devrait ou ne devrait pas
avoir plus de sens dans un pays à l’économie socialiste que dans un pays à l’économie capitaliste ?
dans un marché en développement, répondre à des besoins réels ?
augmenter les emplois, sans détruire les relations sociales existantes ?
augmenter les exportations, sans qu’il soit nécessaire de produire du kitsch pour l’exportation ?
produire de nouveaux emplois et développer de nouvelles compétences ?
contribuer à la balance des paiements des pays ?
contribuer au développement de technologies intermédiaires pour éviter les reculs culturels, les déséquilibres environnementaux ?
[aider] à diversifier l’industrie ?
cesser de produire pour une élite ou une classe particulière ?
créer une identité nationale pour les pays industriels ?
être responsable devant les travailleurs des pays en développement ?
donner aux travailleurs la possibilité d’influencer et de modifier les processus de conception et de construction/fabrication ?
contribuer à l’économie de matériaux non renouvelables et de sources d’énergie ?
aider à créer des modes de vie et de travail autonomes et décentralisés ?
démontrer comment travailler avec une faible disponibilité d’énergie ?
En discutant d’un ancien projet de radio, Bonsiepe dit : « Il n’y a aucun doute sur les intentions du client. » Il y a pourtant environ 800 mots (pages 162-165) sur ce projet. Je refuse de croire qu’il pense vraiment que les objectifs de la propagande militaire américaine coïncident avec les miens. Sa réaction au projet de cette radio me semble très similaire à celle de l’armée américaine qui a rejeté le projet par peur et inquiétude.
Bien que le livre soit écrit d’un point de vue totalement opposé à celui prôné par l’armée américaine, Bonsiepe atteint finalement son objectif insensé en suggérant que « l’auteur trouve ses amis dans les cercles militaires » (!) en faisant référence à l’un de mes 667 exemples dans le chapitre sur la bionique.
Passons du tiers-monde à la conception interdisciplinaire et à la participation des travailleurs. En 1968, Bonsiepe écrivait dans le magazine Ulm : « Pour résoudre le problème, il serait nécessaire de créer de nouveaux instituts polyvalents, dans lesquels la conception de l’environnement pourrait être étudié sur des bases largement interdisciplinaires ; il y aurait un champ de recherche pour la collaboration entre sociologues, psychologues, économistes, techniciens, médecins et designers. » Pour ma part, j’ai écrit : « Le design interdisciplinaire a également besoin de groupes de spécialistes – des spécialistes dont l’approche n’est pas celle de la recherche du profit, mais un intérêt humain et humaniste pour l’homme et son environnement ».
Ces groupes pourraient être composés d’un designer, d’un anthropologue, d’un sociologue et de techniciens spécialisés. Un biologiste et des experts en médecine et en psychologie devraient compléter le groupe. Enfin, et c’est le point le plus important, les personnes pour lesquelles le groupe travaille doivent avoir des représentants dans le groupe lui-même : aucune conception socialement significative ne peut faire abstraction de la coopération de ses « clients ». Lorsque les étudiants sont confrontés à ce problème pour la première fois, ils tentent d’éviter de rencontrer les « clients » en invoquant de prétendues difficultés de communication et la possibilité que les clients soient trop ignorants pour comprendre pleinement leurs propres besoins. Un tel manque de confiance n’a aucune justification (page 266).
Pour préciser davantage cette participation, j’ai écrit : « J’encourage les élèves à voyager beaucoup et à prendre des emplois divers dans les bureaux, dans l’industrie, dans l’agriculture et le commerce. Ce travail est une partie obligatoire de leur formation ; une année comme ouvrier d’usine ou comme agriculteur est utile » (page 265).
Continuons. Parce que je suis contre l’exploitation par le design et particulièrement l’exploitation du « statut » ou de la classe, j’ai écrit : « Une grande partie du design actuel doit être réexaminée pour savoir s’il contribue à maintenir le système de classes et le statut social inchangés » (page 259).
Pour renforcer ce point, deux pages plus loin, je parle du design anonyme des sabots en bois suédois et j’exprime mon opinion positive en disant : « ils (les sabots) existent au-delà du concept de classe sociale et de revenu, rejetant toute idée de statut » (page 261).
Malheureusement, Bonsiepe cite correctement cette phrase de ma part, mais tente de convaincre le lecteur que mes mots se rapportent au fait que je suis pour le maintien du système de classe par le design. Après tout, le lecteur a le droit de se poser la question : quel est ce livre Design for the Real World ? C’est un livre qui traite de l’écologie humaine et du changement social (sous-titre de l’édition américaine). Il traite de la crise de l’énergie et propose des solutions alternatives telles qu’« un véhicule plus léger que l’avion » pour le transport à basse vitesse, des voiliers guidés par des ordinateurs et dotés de servomécanismes pour la navigation qui nécessitent un équipage réduit, le chauffage à l’énergie solaire, le refroidissement par vaporisation, ainsi que des technologies basées sur le vent et le méthane.
Il traite de la conception pour les personnes âgées, les handicapés, les pauvres, les aveugles, les sourds, les obèses, les gauchers et les femmes enceintes ; des jouets et des environnements scolaires pour les enfants ; des instruments médicaux et des équipements hospitaliers ; des besoins du tiers-monde ; en bref, les livres traitent de tout ce que l’industrie et les concepteurs actuellement au service de l’industrie ont commodément oublié. Il traite de la manière de mettre le design à la portée de tous et d’impliquer directement les travailleurs, les paysans et les gens ordinaires dans des groupes de conception interdisciplinaires, d’utiliser les idées et la participation des travailleurs dans la prise de décision. Il traite des effets politiques, sociaux, écologiques et environnementaux du design lui-même, et des responsabilités qui en découlent pour les équipes de design. Il propose un intérêt accru du design pour l’agriculture. « Parce qu’il est important que l’idée de design soit enseignée à l’école et qu’elle soit ensuite reliée à l’exploitation agricole… La participation des étudiants au design est une partie importante de leur éducation » (président Julius Nyerere, Dar El Salam, Tanzanie).
Enfin, en présentant plus de 100 photographies d’objets (pour la plupart des travaux d’étudiants), le livre démontre qu’un autre design est possible.
« Victor Papanek: Reply to Bonsiepe’s Book » (révisé en 2019 par l’auteur), in Lara PENIN (dir.). The Disobedience of Design. Gui Bonsiepe. Londres : Bloomsbury, 2022, p. 343-346. Traduction française de travail par Gwenaëlle Bertrand et Maxime Favard, pour Problemata, 2022. Publication originale : Victor PAPANEK, « La risposta di Papanek a Bonsiepe. Prima l’amicizia, poi la polemica. Replica a una recension », in Alessandro MENDINI (dir.). Casabella, n° 396, décembre 1974, p. 54.
Présentation par Gwenaëlle Bertrand et Maxime Favard. Controverses autour de la parution de Design pour un monde réel #2. Le plaidoyer de Victor Papanek contre Gui Bonsiepe
Lorsque la critique de Gui Bonsiepe est publiée en allemand dans la revue form1 et dans le même temps en espagnol dans la revue summa2, Victor Papanek ne répond pas. Mais lorsque le texte est publié en italien dans la revue Casabella3 à l’occasion de la traduction italienne de son ouvrage majeur, la critique de Gui Bonsiepe devient une affaire à portée internationale. À la différence des deux précédentes parutions qui, par leurs titres, renvoient au caricatural – « Grandiloquence en carton » et « Pirouettes du néo-colonialisme » –, la publication dans Casabella nommée « Design et sous-développement » semble gagner en retenue et de surcroît, en désignation disciplinaire. Malgré cette différence de titres, le développement de l’argumentaire demeure identique si ce n’est la dernière version qui gagne en prétendue objectivité ce qu’elle perd en lisibilité. Les quatre titres de l’argumentaire présents dans summa qui structurent la critique selon un ton relativement accusateur, ont, en effet, soigneusement disparu et ainsi, les items « phraséologie radicale d’un conservateur4 », « jeu simple avec le fonctionnalisme5 », « le concepteur comme joker6 » et « idylle post-technologique7 » ne sont plus aussi clairement identifiés ce qui servira la contre-offensive. D’une certaine manière, même s’il répond, Victor Papanek refuse le débat, il néglige volontairement certains points soulevés par Gui Bonsiepe ; il esquive habilement la débâcle par quelques incartades superficielles mais suffisantes pour mettre à mal toute la rhétorique déployée par Gui Bonsiepe. L’argument principal qu’il réfute est celui de l’interprétation de ses propos en les sortant du contexte plus général du chapitre ; contestation assez adroite puisqu’elle lui permet l’esquive d’un certain nombre d’arguments. Nous découvrons alors un jeu systématique entre ce qui relève du discrédit et ce qui est de l’ordre de la défensive sur chacun des points que Victor Papanek juge nécessaire de reprendre et ainsi, il ne cherche pas seulement à défendre sa position, il s’efforce de signaler que nombre des questions soulevées par Gui Bonsiepe sont, en réalité, déjà traitées dans son ouvrage éponyme.
Après avoir condamné le manque de rationalité dans la critique qui lui est faite, Victor Papanek fustige son confrère : « Le système est simple : premièrement, écrire ce que j’aurais dit (mais ce que je n’ai pas dit) et ensuite accumuler une grande indignation dialectique sur les choses que je n’ai jamais dites. Deuxièmement, sortir des citations de leur contexte, puis les déformer (pas toujours avec succès). Troisièmement, recourir au vieux système d’insulte “montre-moi tes amis et je te montrerai qui tu es”8. » Comme nous pouvons le lire dans cet extrait, il tient son lecteur en haleine, dans une relation de complicité, par le jeu des parenthèses à chaque fois qu’il discrédite Gui Bonsiepe. Les réprimandes ne manquent pas et après l’avoir taxé d’incompréhension, il l’accuse d’invention et d’opportunisme, jusqu’à mettre en dérision le fait même que Gui Bonsiepe ait eu une certaine lecture « insensée » de son livre : « [j]e refuse [écrit-il] de croire qu’il pense vraiment que les objectifs de la propagande militaire américaine coïncident avec les miens9 ». Pour finir, il le blâme d’avoir peur et d’être inquiet alors que lui-même a été critiqué pour ces mêmes raisons. Ce discrédit s’accomplit pleinement dans la forme qu’il emprunte, celle d’une lettre ouverte adressée à son auditoire et c’est ainsi, en bon démagogue, que Victor Papanek nous invite à la rhétorique. Quinze questions sans réponse sont posées avec comme prélude, « le design devrait ou ne devrait pas10 », véritable jeu avec son lecteur, par lequel il s’amuse à discréditer son confrère.
Par ailleurs, selon lui, la critique de Gui Bonsiepe tient à un seul argument non fondé qui consiste à prétendre qu’il exclut toute possibilité d’une éthique du design politiquement assumée. Sur la défensive – à ne pas s’y méprendre – Victor Papanek réfute ce principal argument et confirme que son livre relève bien du « besoin social, humain, environnemental11 ». De plus, il explique à son lecteur que contrairement à ce que prétend son confrère, il n’a pas décrit seulement trois manières différentes de faire du design pour les pays en voie de développement12 mais quatre. Le quatrième point, « opportunément oublié13 », relève pourtant du principal enjeu de l’ouvrage puisque le designer venant des pays industrialisés est invité à préparer « les designers locaux à enseigner à d’autres designers14 ». Ce quatrième et dernier point lui permet également de clore sa contre-attaque puisque contrairement à ce qu’écrit Gui Bonsiepe, Victor Papanek prouve, par ce biais, son intérêt envers la production et notamment les ouvriers, les travailleurs et les gens ordinaires puisque, comme il le rappelle, ils pourront intégrer « des groupes de conception interdisciplinaires15 ».
En 1973, Victor Papanek n’était certainement pas prêt à considérer les limites de son approche alors même que son confrère lui en donnait l’occasion ; néanmoins, les critiques de Gui Bonsiepe semblent l’avoir atteint au point où il se défend d’encourager un autre design sans « système de classe par le design16 » et donc d’enseigner différemment cette pratique en invitant ses étudiants à voyager et à occuper des emplois divers. Un design qui, selon Victor Papanek, « traite de la crise énergétique et propose des solutions alternatives17 », s’intéresse aux minorités telles que « les personnes âgées, les handicapés, les pauvres, les aveugles, les sourds, les gros, les gauchers et les femmes enceintes18 », mais également examine les « effets politiques, sociaux, écologiques et environnementaux du design lui-même, et des responsabilités qui en découlent pour les équipes de design19 ». Complaisant envers son auditoire – les lecteurs de la revue Casabella – Victor Papanek opte ainsi pour une position de réfutation à l’aide d’arguments référencés qui mettent à mal les compétences analytiques de Gui Bonsiepe et plus amplement ses intentions. Même si tous deux s’opposent radicalement – pour Gui Bonsiepe, il faut sortir du néocolonialisme imposé par la relation de force centre-périphérie en donnant aux politiques (et non aux sciences) le rôle de régulateur, pour Victor Papanek, au contraire, c’est « le technologue [qui] montre la porte au politicien20 » –, il n’empêche qu’à leur manière, ils s’accordent à définir le design dans sa capacité à favoriser l’émancipation sociale.
Pour la diffusion de ce texte, nous remercions spécialement Gui Bonsiepe, Clive Dilnot et Lara Penin de leur soutien.
Gui BONSIEPE. « Bombast aus Pape » [Grandiloquence en carton], form, n° 61, 1973, p. 13-16.↩︎
Gui BONSIEPE. « Piruetas del neo-colonialismo » [Pirouettes du néo-colonialisme], in Alcira GONZÁLES MALLEVILLE (dir.). summa, n° 67, septembre 1973, p. 69-71.↩︎
Gui BONSIEPE. « Design e sottosviluppo » [Design et sous-développement], in Alessandro MENDINI (dir.). Casabella, n° 385, janvier 1974, p. 42-44.↩︎
Gui BONSIEPE. « Piruetas del neo-colonialismo », art. cité, p. 69.↩︎
Ibid., p. 70.↩︎
Ibid., p. 71.↩︎
Ibidem.↩︎
Traduction personnelle. Victor PAPANEK. « Victor Papanek: Reply to Bonsiepe's Book Review », in Lara PENIN (dir.). The Disobedience of Design. Gui Bonsiepe. Londres : Bloomsbury, 2022, p. 343. Version originale : Victor PAPANEK. « La risposta di Papanek a Bonsiepe. Prima l'amicizia, poi la polemica. Replica a una recension » [Réponse de Papanek à Bonsiepe. L’amitié d’abord, puis la polémique. Réaction à une recension], Casabella, n° 396, déc. 1974, p. 53.↩︎
Traduction personnelle. Victor PAPANEK. « Victor Papanek: Reply to Bonsiepe's Book Review », art. cité, p. 345.↩︎
Ibid., p. 344-345.↩︎
Ibid., p. 343.↩︎
Les dénominations « pays du centre », « pays de la périphérie », « pays en voie de développement » et « tiers-monde » sont utilisées pour rester fidèle au contexte historique.↩︎
Traduction personnelle. Victor PAPANEK. « Victor Papanek: Reply to Bonsiepe's Book Review », art. cité, p. 344.↩︎
Ibidem.↩︎
Ibidem.↩︎
Ibid., p. 346.↩︎
Ibidem.↩︎
Ibidem.↩︎
Ibidem.↩︎
Gui BONSIEPE. « Gui Bonsiepe: Review of Design for the Real World by Victor Papanek », traduction anglaise de Anke Grundel [à partir de Gui BONSIEPE. « Design e sottosviluppo », Casabella, n° 385, janvier 1974, p. 42-44], in Lara PENIN (dir.), op. cit., p. 341.↩︎